( 21 octobre, 2012 )
Loin des chocogrenouilles, bulles baveuses et autre patacitrouilles qui avaient réchauffé nos coeurs d’enfant dans L’école des sorciers, la fin de la saga Harry Potter avait été d’une noirceur terrifiante. A l’époque, je m’étais dit que l’auteur avait fait grandir son héros avec ses lecteurs, les accompagnant avec génie dans le difficile et parfois sombre passage de l’enfance à l’adolescence. Une démarche étonnante mais logique.
Après avoir refermé le premier roman pour adultes de J.K. Rowling, je me dis que cette femme, malgré une vengeance planétaire sur le destin, a un gros sac à vider. Et pas froid aux yeux. Avant même sa parution, son roman Une place à prendre, a fait des vagues. Elle a confié s’être inspirée de Tutshill où elle a grandi, pour l’écrire et les habitants se sont immédiatement indignés. Mauvaise conscience…?
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( 26 juillet, 2012 )
Une fois de plus l’Amérique puritaine nous surprend. Voici qu’un livre érotique s’y arrache depuis sa sortie en 2011 : Fifty Shades of Grey de E.L. James. Devant le phénomène (plus de 20 millions d’exemplaires vendus aux States, 17 millions dans le reste du monde), une nouvelle mode littéraire est née, le « mummy porn », comprendre roman érotique pour mère de famille. Lire la suite…
( 28 mars, 2011 )
Henning Mankell. J’entends beaucoup parler de cet auteur suédois que j’ai aperçu notamment lors du dernier Salon du Livre. Mais je ne l’avais jamais lu (ou en tous les cas, si le nom de l’inspecteur Wallander ne m’est pas inconnu, le livre que j’aurais lu ne m’a pas laissé un souvenir impérissable). Ce qui m’intriguait tout particulièrement c’est qu’il est autant un auteur jeunesse reconnu qu’un maître du roman policier pour adulte.
Curieuse, j’ai donc choisi de lire un de chaque. Lire la suite…
( 2 mars, 2011 )
Un livre coup de coeur sur l’épopée d’un cirque itinérant dans les années 30 aux Etats-Unis.

Un nonagénaire bougon et lucide, s’ennuie dans la maison de retraite où sa famille l’a parqué. Lui dont la vie fut si peu ordinaire. Dès que son vieux corps s’assoupit, des souvenirs d’un autre temps assaillent ses rêves et nous permettent de prendre la route avec lui, sur le périlleux chemin de l’itinérance.
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( 9 mars, 2010 )
Je n’ai jamais pu passer le premier tiers des Bienveillantes, trop de Oberstrumfuhrer et compagnie pour moi. En revanche, j’ai lu assez vite Le Nazi et le Barbier d’Edgar Hilsenrath. Comme dans le premier ouvrage, il s’agit de voir la Seconde Guerre Mondiale à travers les yeux d’un bourreau, le génocidaire Max Schulz. Mais avec une folie et un brio qui facilite la lecture.
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