( 9 novembre, 2007 )
Amélie Nothomb a remporté cette année le Prix de Flore à défaut du Goncourt, où une voix lui a quand même été attribuée au vote final. Pourtant Amélie n’était pas dans la sélection finale du Flore. Les jurés font vraiment ce qu’ils veulent. Elle l’a emporté au 4e tour par 5 voix contre 4 à Boris Bergmann, 15 ans, pour « Viens là que je te tue ma belle » (Scali) et 3 à Emmanuel Carrère pour « Un Roman russe » (POL).
Si certains ont critiqué le jugement, car l’esprit du prix de Flore est normalement de faire découvrir de nouveaux talents, je trouve qu’il était normal que « Ni d’Eve, ni d’Adam » remporte quelquechose. Je ne suis pas une fan, mais le dernier livre de la Belge quadragénaire est vraiment agréable à lire et très drôle. J’aime beaucoup son sens de l’autodérision. Je vous invite à lire la critique que j’ai rédigée : http://serialreader.unblog.fr/2007/10/18/ni-deve-ni-dadam-damelie-nothomb/#more-35
( 9 novembre, 2007 )
Son troisième roman, « Cercle » (Gallimard) l’a emporté en deux tours par 5 voix contre 3 sur Linda Lê et son « In memoriam » (Christian Bourgois). Yannick Haenel remporte donc à 40 ans les 30.000 euros de dotation du Prix Décembre.
Le « Cercle » décrit en 500 pages l’existence d’un homme qui, un matin, refuse de rester un mouton de Panurge. Ce matin-là, il ne prend pas le RER et ne se rend pas à son travail. Ce double de l’auteur va alors découvrir « l’existence absolue ».
( 9 novembre, 2007 )
Roman français : «Citoyens clandestins» de Doa (Gallimard/série noire)
Roman étranger : «La Voix» d’Arnaldur Indridason (Métaillé)
( 7 novembre, 2007 )
A la surprise générale, Daniel Pennac a gagné le Renaudot avec «Chagrin d’école» alors qu’il ne figurait même pas sur la liste des derniers sélectionnés. C’est le président Jean-Marie Le Clézio qui l’aurait proposé, suivi par Franz-Olivier Giesbert. Patrick Besson, le président du jury, a tranché. Sa voix comptant double, Pennac a raflé le prix d’une voix à la barbe de Christophe Donner sélectionné pour «Un roi sans lendemain». Tant mieux ! Je n’ai pas lu le Pennac mais le Donner m’a agacée.
L’histoire : plus essai que roman, « Chagrin d’école » raconte les états d’âmes du cancre que fut Daniel Pennac avant devenir professeur puis auteur à succès. Le Renaudot fait finalement un joli pied de nez au corps enseignant de l’époque.
( 7 novembre, 2007 )
14 tours de scrutins ont été nécessaires pour départager les cinq sprinteurs finals du Goncourt 2007 :Olivier Adam avec « A l’abri de rien » (L’Olivier) et Philippe Claudel avec « Le rapport Brodeck » (Stock), considérés comme les deux favoris, Gilles Leroy avec « Alabama Song » (Mercure de France), Michel Lesbres avec « Le canapé rouge » (Sabine Wiespeser) et Clara Dupont-Monod avec « La passion selon Juette » (Grasset). Gilles Leroy l’a finalement emporté par 4 voix contre 2 à Olivier Adam.
L’histoire: durant 189 pages, Leroy endosse la peau de Zelda Fitzgerald, l’épouse de l’écrivain américain Francis Scott Fitzgerald. Une biographie fictive, sensible, qui dépeint une femme condamnée à vivre dans l’ombre du grand homme. Plébiscité par la critique.