( 18 octobre, 2012 )

Johnny Depp entre en littérature

On le connaît comme acteur fétiche de Burton; comme musicien ne boudant pas le plaisir de gratter la guitare pour accompagner un groupe d’amis rockers ou son ex-compagne, Vanessa Paradis. On le connaît moins comme réalisateur, producteur ou scénariste. Et pas du tout en tant qu’éditeur… Pourtant, Johnny Depp vient de lancer une collection chez Harper, « Infinitum nihil ». Son thème : « des idées et des voix authentiques, spontanées et visionnaires d’auteurs célèbres ou inconnus ».

Les premiers titres annoncés sont The unraveled tales of Bob Dylan de Douglas Brinkley et, à titre posthume, House of Earth du chanteur folk Woody Guthrie.

( 13 avril, 2011 )

Un nouveau roman de… Stevenson!

Une info lue sur le site de L’Express. Grand spécialiste de Stevenson et directeur du festival « Etonnants voyageurs » (créé pour « redonner ses lettres de noblesse aux littératures dites de voyage ou d’aventures »), Michel Le Bris a pris la plume pour finir un manuscrit inachevé de l’écrivain américain : La malle en cuir ou la société idéale. A découvrir mi-mai chez Gallimard.

( 10 mars, 2011 )

Un document édifiant sur le piratage de livres

Le MOTif (observatoire du livre et de l’écrit du conseil régional d’Ile-de-France) tente depuis octobre 2009 de suivre l’évolution du piratage des livres. Il a présenté le 8 mars sa dernière mise à jour. Le phénomène gagne en ampleur (et en qualité!).
Cette étude peut-être lue dans son intégralité gratuitement. Si ça vous intéresse…

( 1 juillet, 2010 )

La suite des Chevaliers d’Emeraude, Oksa Pollock et Shrek IV

Je poursuis donc ma longue lecture des Chevaliers d’Emeraude sans me lasser,  je l’avoue. Je me demande encore comment Anne Robillard peut entretenir la curiosité de son lecteur sur 11 tomes (au jour d’aujourd’hui) mais j’avoue que, quand j’en pose un, j’ai toujours autant envie de prendre le suivant. (J’en suis au sept). Pourquoi ? Je pense que l’attrait principal reste l’extraordinaire galerie de personnages qu’elle met en place, la constitution de cette incroyable communauté d’hommes et de femmes élevées pour défendre un continent. De sept au départ, ils sont quelques dizaines dans le tome sept et avec beaucoup de finesse, elle met l’accent sur tel ou tel personnage, par petites touches. Pas d’effet catalogue, des petites touches par ci, par. Leurs vies, leurs émotions, mêlées à l’intrigue à un instant T et au parcours des quelques « stars » du roman (quand même!) C’est très bien fait et on les adopte assez rapidement.

Toujours plongée dans mon enquête sur les produits culturels développés pour les jeunes adultes, auxquels j’ai définitivement pris goût, on m’a conseillé la série True Blood. J’ai visionné la saison 1 en une nuit! La magie inexplicable de ces produits qui ne cassent pourtant pas des briques quand on y pense… L’héroïne est particulièrement candide, débrouillarde mais avec un système de pensée tout de même extrêmement personnel… On l’aime quand même tout autant que son Jules vampire, diablement plus dangereux qu’Edward. Si Bill ne renie pas son appétit du sang humain et sa nature de vampire, il n’en aspire pas moins à retrouver la vie « au grand jour », si j’ose, de la vie humaine. Et c’est là tout le pitch de la saison 1. Les vampires se sont révélés et revendiquent des droits égaux à ceux des humains, un combat dans le genre reconnaissance de la communauté gay. Mais certains vampires trouvent qu’on leur gâte un peu la fête, d’autant plus qu’une firme nippone a industrialisé pour eux du sang synthétique, comparé avec humour dans le film à du slim fast. Personne ne se contenterait de n’absorber que du slim fast pour le restant de sa vie, si ? NB : la série est un mélange de Twilight et Californication, si vous voyez ce que je veux dire. Déconseillée aux moins de 16 ans.

J’ai également pris goût à la petite Oksa Pollock, une gamine fort drôle et un univers très créatif. J’emmène le 2e tome en vacances, c’est dit!

Enfin, côté toile, j’ai vu Shrek the ultimate en 3D et j’ai bien rigolé. Quel virtuosité dans le premier et second degré! Les enfants autant que les adultes ont passé un agréable moment.Pour dire ! J’ai été surprise quand le mot fin s’est inscrit sur l’écran.

J’oublie d’écrire mais pas de lire. A bientôt pour la prochaine cascade!
 

 

 

 

( 11 mai, 2010 )

Courir après le temps…

Le temps continue à filer à toute vitesse et je ne trouve jamais le temps d’écrire. Alors rapidement, voici un aperçu de mes dernières lectures. Rien de bien original, j’ai versé dans le best-seller :

1 – je me suis lancée dans le cycle des Chevaliers d’Emeraude d’Anne Robillard. J’en suis au 2e tome (plus que 8!). Je ne suis pas aussi enthousiaste que certains. Ca se lit vite, on ne s’ennuie pas vraiment mais il ne fait pas partie de ces livres que je n’arrive plus à lâcher. J’aime assez le découpage géographique et la découverte des peuples et des régions. En revanche, je trouve les personnages un peu figés, ils manquent d’évolution. Et le méchant est pour l’heure une vague menace lointaine… Je poursuis. Peut-être une bonne surprie au bout ? Sinon, pourquoi tant de bruit autour de cet auteur ?

 2 – En revanche, j’ai bien accroché avec 16 lunes et surtout Marquée, deux premiers tomes de deux nouvelles trilogies « bit-lit ». Les personnages sont vite attachants, les deux récits diffèrent suffisamment pour qu’on n’ait pas le sentiment de répétition. J’ai hâte de lire la suite.

3 – J’ai lu aussi le dernier tome d’Autre-Monde, la trilogie de Maxime Chattam, Le Coeur de la Terre. Mon seul regret c’est que ce soit fini. J’ai adoré cette espèce de Guerre-des-boutons/Enfants de Timpelbach version futuriste et fantaisiste. Un univers incroyablement créatif, tout aussi fascinant qu’effrayant, des personnages originaux aussi nombreux que divers, qu’on aime d’emblée pour la plupart. Vraiment un auteur qui ne m’a pas encore déçue!

 4- Côté polar, j’ai bien aimé Peur noire d’Harlan Coben avec le tandem Myron/Win, même si la chute est un peu tirée par les cheveux. Tout réside en le charme vénéneux des personnages et de la justesse des caractères humains, jamais tout à fait anges ni tout à fait démons. J’y retouve le gris que j’ai habituellement du mal à distinguer.

 5- Au ciné : La note maximum pour le Alice au pays des merveilles de Tim Burton. Je déteste le roman de Lewis Carol mais là, j’ai trouvé un sens à ce que je voyais. C’est beau, c’est déjanté mais ça ne vous laisse pas sur le carreau pour autant. Top!

Note maxi également pour Dragons, drôle et émouvant voyage au pays de nullepart où des vikings virils combattent les dragons qui pillent leurs troupeaux. Au beau milieu, un héros gringalet qui a du mal à trouver sa place. De la très bonne animation!

En revanche, piètre prestation de Robert Pattinson dans Remember Me. Non seulement le très attendu jeune talent n’a pas réussi à sortir du personnage d’Edward (même attitudes, même expressions faciales… ) mais en plus, la chute de l’histoire est un pur scandale et arrive comme un cheveu sur la soupe. Franchement, si c’était un hommag aux victimes du 11 septembre, c’est raté. Ca ne sert aucunement l’histoire qui peine déjà à exister et c’est tout simplement choquant.

Enfin, Green Zone est pas mal. Le fiasco irakien vu par un metteur en scène anglais est sans concession. Et Matt Damon est excellent. 

Excellent week-end de l’ascension à tous ! Bons films et bonnes lectures.

 

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