( 1 juillet, 2010 )

La suite des Chevaliers d’Emeraude, Oksa Pollock et Shrek IV

Je poursuis donc ma longue lecture des Chevaliers d’Emeraude sans me lasser,  je l’avoue. Je me demande encore comment Anne Robillard peut entretenir la curiosité de son lecteur sur 11 tomes (au jour d’aujourd’hui) mais j’avoue que, quand j’en pose un, j’ai toujours autant envie de prendre le suivant. (J’en suis au sept). Pourquoi ? Je pense que l’attrait principal reste l’extraordinaire galerie de personnages qu’elle met en place, la constitution de cette incroyable communauté d’hommes et de femmes élevées pour défendre un continent. De sept au départ, ils sont quelques dizaines dans le tome sept et avec beaucoup de finesse, elle met l’accent sur tel ou tel personnage, par petites touches. Pas d’effet catalogue, des petites touches par ci, par. Leurs vies, leurs émotions, mêlées à l’intrigue à un instant T et au parcours des quelques « stars » du roman (quand même!) C’est très bien fait et on les adopte assez rapidement.

Toujours plongée dans mon enquête sur les produits culturels développés pour les jeunes adultes, auxquels j’ai définitivement pris goût, on m’a conseillé la série True Blood. J’ai visionné la saison 1 en une nuit! La magie inexplicable de ces produits qui ne cassent pourtant pas des briques quand on y pense… L’héroïne est particulièrement candide, débrouillarde mais avec un système de pensée tout de même extrêmement personnel… On l’aime quand même tout autant que son Jules vampire, diablement plus dangereux qu’Edward. Si Bill ne renie pas son appétit du sang humain et sa nature de vampire, il n’en aspire pas moins à retrouver la vie « au grand jour », si j’ose, de la vie humaine. Et c’est là tout le pitch de la saison 1. Les vampires se sont révélés et revendiquent des droits égaux à ceux des humains, un combat dans le genre reconnaissance de la communauté gay. Mais certains vampires trouvent qu’on leur gâte un peu la fête, d’autant plus qu’une firme nippone a industrialisé pour eux du sang synthétique, comparé avec humour dans le film à du slim fast. Personne ne se contenterait de n’absorber que du slim fast pour le restant de sa vie, si ? NB : la série est un mélange de Twilight et Californication, si vous voyez ce que je veux dire. Déconseillée aux moins de 16 ans.

J’ai également pris goût à la petite Oksa Pollock, une gamine fort drôle et un univers très créatif. J’emmène le 2e tome en vacances, c’est dit!

Enfin, côté toile, j’ai vu Shrek the ultimate en 3D et j’ai bien rigolé. Quel virtuosité dans le premier et second degré! Les enfants autant que les adultes ont passé un agréable moment.Pour dire ! J’ai été surprise quand le mot fin s’est inscrit sur l’écran.

J’oublie d’écrire mais pas de lire. A bientôt pour la prochaine cascade!
 

 

 

 

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